En 1836, une épidémie de choléra frappait la commune de Gruissan, entraînant l'exode d'une centaine de pêcheurs et de leurs familles en direction de Sainte Lucie. La plupart fixèrent leur choix sur un minuscule îlot de l'étang de Bages-Sigean proche du hameau de la Nouvelle : la Nadière. Citée sous ce vocable dès le début du 18° siècle, l'île appartenait alors à une famille sigeanaise, les héritiers Pleix de Mézy. En 1844, elle fut rattachée avec Sainte Lucie à la toute jeune commune de La Nouvelle. L'année suivante, elle était attribuée aux Domaines.

Dix ans plus tard, 136 pêcheurs et leurs familles vivaient sur cet îlot insalubre, privés d'eau douce et isolés du reste du monde par les eaux d'un étang capricieux. Ils devaient s'approvisionner en eau douce et en vivres au village de la Nouvelle et la traversée de l'étang en barque n'était pas sans danger. Ils durent attendre 1869 pour voir la création d'un chemin d'accès reliant l'île à Sainte Lucie et que les tempêtes hivernales eurent tôt fait de mettre à mal. Une passerelle en bois fut construite en 1893 pour remplacer la chaussée détruite. Plus tard, en 1930, l'électrification de l'île était réalisée mais, déjà, sa population avait singulièrement baissé : 49 habitants seulement cette année-là, prémisse d'une disparition totale qui devait être effective à partir de 1945. En 1949, le démontage des lignes éléctriques était entrepris, l'île étant complètement déserte.

Malgré plusieurs tentatives de réhabilitation de l'habitat, l'île de la Nadière est aujourd'hui en ruines.

 

Vue aérienne en 1940
Vue aérienne en 1940
1904
1904
Filets de pêche
Filets de pêche
La passerelle en 1906
La passerelle en 1906
1908
1908
1932
1932
1943
1943
1972
1972
2004
2004
2013
2013

En 1836, une épidémie de choléra frappait la commune de Gruissan, entraînant l'exode d'une centaine de pêcheurs et de leurs familles en direction de Sainte Lucie. La plupart fixèrent leur choix sur un minuscule îlot de l'étang de Bages-Sigean proche du hameau de la Nouvelle : la Nadière. Citée sous ce vocable dès le début du 18° siècle, l'île appartenait alors à une famille sigeanaise, les héritiers Pleix de Mézy. En 1844, elle fut rattachée avec Sainte Lucie à la toute jeune commune de La Nouvelle. L'année suivante, elle était attribuée aux Domaines.

Dix ans plus tard, 136 pêcheurs et leurs familles vivaient sur cet îlot insalubre, privés d'eau douce et isolés du reste du monde par les eaux d'un étang capricieux. Ils devaient s'approvisionner en eau douce et en vivres au village de la Nouvelle et la traversée de l'étang en barque n'était pas sans danger. Ils durent attendre 1869 pour voir la création d'un chemin d'accès reliant l'île à Sainte Lucie et que les tempêtes hivernales eurent tôt fait de mettre à mal. Une passerelle en bois fut construite en 1893 pour remplacer la chaussée détruite. Plus tard, en 1930, l'électrification de l'île était réalisée mais, déjà, sa population avait singulièrement baissé : 49 habitants seulement cette année-là, prémisse d'une disparition totale qui devait être effective à partir de 1945. En 1949, le démontage des lignes éléctriques était entrepris, l'île étant complètement déserte.

Malgré plusieurs tentatives de réhabilitation de l'habitat, l'île de la Nadière est aujourd'hui en ruines.

 

En 1836, une épidémie de choléra frappait la commune de Gruissan, entraînant l'exode d'une centaine de pêcheurs et de leurs familles en direction de Sainte Lucie. La plupart fixèrent leur choix sur un minuscule îlot de l'étang de Bages-Sigean proche du hameau de la Nouvelle : la Nadière. Citée sous ce vocable dès le début du 18° siècle, l'île appartenait alors à une famille sigeanaise, les héritiers Pleix de Mézy. En 1844, elle fut rattachée avec Sainte Lucie à la toute jeune commune de La Nouvelle. L'année suivante, elle était attribuée aux Domaines.

Dix ans plus tard, 136 pêcheurs et leurs familles vivaient sur cet îlot insalubre, privés d'eau douce et isolés du reste du monde par les eaux d'un étang capricieux. Ils devaient s'approvisionner en eau douce et en vivres au village de la Nouvelle et la traversée de l'étang en barque n'était pas sans danger. Ils durent attendre 1869 pour voir la création d'un chemin d'accès reliant l'île à Sainte Lucie et que les tempêtes hivernales eurent tôt fait de mettre à mal. Une passerelle en bois fut construite en 1893 pour remplacer la chaussée détruite. Plus tard, en 1930, l'électrification de l'île était réalisée mais, déjà, sa population avait singulièrement baissé : 49 habitants seulement cette année-là, prémisse d'une disparition totale qui devait être effective à partir de 1945. En 1949, le démontage des lignes éléctriques était entrepris, l'île étant complètement déserte.

Malgré plusieurs tentatives de réhabilitation de l'habitat, l'île de la Nadière est aujourd'hui en ruines.